Réunion Ostéoplateforme

19/02/2021

Cher membre,

Une fois n’est pas coutume, le conseil d’administration a décidé de vous partager le PV d’une importante réunion « Ostéoplateforme » qui avait lieu la semaine passée. Ces réunions réunissent les Unions Professionnelles (UP’s) belges, à savoir l’UKO (Union des Kiné-Ostéo), 250 membres, l’UBO, 150 membres, l’UPOB (Ostéopathie.be), 850-900 membres et l’UPMO, 100 membres.

Grossièrement, sur les 2000-2100 ostéopathes que compte la Belgique, 1300-1400 sont membres d’UP’s et 800 ostéopathes ne sont membres d’aucune UP.

Un des points importants à l’ordre du jour de la dernière réunion était « le registre ».
Alors que le collège inter mutuelliste gère efficacement ce registre depuis plus de 20 ans pour plus de 2000 ostéopathes en Belgique (il permet notamment que nos patients soient remboursés via les attestations de soins), l’UPOB (ex.SBO) a décidé, sans concertation avec les autres UP’s, qu’il était nécessaire que le registre soit géré par les UP’s.

L’UPMO a été mis au courant de cette démarche à cette réunion et mis devant le fait accompli comme les autres UP’s. En effet, un « accord » de la part du collège inter mutuelliste a déjà été donné à l’UPOB pour déléguer la gestion du registre aux UP’s, sous entendant que ces discussions ont lieu depuis de nombreux mois !

Avec le soutien de l’UBO et de l’UKO, au nom des 3 UP’s, nous avons rédigé un courrier officiel qui a été envoyé au collège inter mutuelliste pour leur signifier « que nous nous distancions de la démarche entreprise unilatéralement par l’UPOB et que nous émettions d’importantes réserves sur l’utilité et la faisabilité d’un registre géré par les UP’s ».

Vous trouverez en détails les échanges d’arguments dans le PV, le principal étant, selon nous, le fait qu’en l’absence de législation et de statut sur notre pratique, il semble dangereux d’exclure de nos listes des personnes qui ne conviendraient pas à nos critères. D’autant que ces critères diffèrent d’une UP à une autre. Les risques de plaintes et de frais d’avocats pourraient bien mettre à mal le fonctionnement de nos structures. Nous défendons donc l’idée d’en laisser la responsabilité aux mutuelles.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informé de l’évolution du long combat que nous menons dans cet épisode important de la défense professionnelle.

Pour le conseil d’administration,
Vincent Philippart de Foy,
Secrétaire

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